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coupsfrancs
12 avril 2011

Colony, la vacance

C'est officiel ! Colony Capital, qui détient 95,8% du Paris-Saint-Germain, a décidé de mandater un organisme spécialisé pour trouver un nouveau repreneur au club parisien. Exit le projet sportif ! Encore eut-il fallu qu'il ait un jour existé dans l'esprit de sébastien bazin, le directeur européen du fond de pension américain?

Car depuis 2006 et la reprise du club (41 millions d'euros dont 15 de dettes) par le trio Colony Capital, Butler Capital Partners et la banque Morgan Stanley, avant la cession des parts en quasi totalité (2008) à l'actuel propriétaire, l'ambition footballistique a été plus que timorée. Si l'on évacue l'effort financier de 100 millions d'euros pour renflouer le déficit chronique du PSG, l'enveloppe pour le recrutement a toujours été arrachée de force. Avec 5 à 10 millions, en moyenne annuelle, cela relevait de la gageure que de faire rêver les foules et de satisfaire les attentes des supporters.

Si les fans du club de la Capitale avaient été attentifs au deal entre la mairie de Paris et les financiers américains, ils auraient saisi l'impasse dans laquelle s'engouffrait leur équipe. En effet, l' objectif fondamental d'un fond de pension (le gain financier à court terme et la chasse au coûts) est fatalement opposé aux espérances du supporter (une vision sur le long terme et l'arrivée de joueurs onéreux et talentueux). 

Qu'en est-il au final du bilan de Colony Capital? Statistiquement, pas grand chose ! Au regard des cinq années passées à la barre du club, le gain footballistique est maigre : une coupe de la Ligue et une coupe de France. Aucune qualification en Ligue des Champions, compétition pourtant la plus rémunératrice. 

Alors pourquoi avoir autant dépensé à perte? Pour mieux faire sauter la banque, pardi ! Le capitaliste d'outre-atlantique a de la suite dans les idées. Il apparait clairement que le club parisien n'a été qu'un leurre pour l'acquisition de la concession du Parc des Princes, et la possibilité de se goinfrer pécuniairement dans l'exploitation de l'enceinte? Associé au groupe Vinci dans ce projet, le fond de pension attend, prochainement, une probable décision favorable de la mairie de Paris.

Quant au PSG, il pourrait voir débarquer des investisseurs du Qatar. Ceux là même étrangement éconduits en 2006 pour "délit de faciès" !

 

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