" Il n'y a pas à sauter au plafond', " En Bosnie, il y a le résultat mais nous n'avons pas de certitudes". Que ce soit dans la défaite (0-1), à domicile face au Bélarus, ou dans la victoire (0-2), à Sarajevo, le discours du néo-coach des Bleus demeure aussi gris que la teinte de ses costumes.

On est pourtant en droit de se réjouir de la surprenante qualité de jeu produite et des convictions affichées par cette équipe de France.

A l'heure des intrusifs marchands d''illusions que sont les sociétés de pari en ligne, personne n'aurait parié, avant le match, le moindre mark convertible (monnaie de Bosnie-Herzégovine) tant la prestation de nos Bleus en rôdage, au SDF vendredi, avait fait craindre le pire pour une formation qu'on désignait comme étant déjà à la rue.

Annoncés comme les futurs bourreaux des "Bourrins du week end", les poulains de Susic, qui ont facilement disposés des Luxembourgeois à l'extérieur, ont plutôt ressemblé, ce mardi, à un modeste sparring-partner pour match amical de fin d'été, dépassés qu'ils étaient par l'impact athlétique, la puissance physique et la volonté de vaincre des hommes du Président.

Avec ce retour en grâce dans la course à la qualification, on attend désormais de l'anti père fouettard qu'il saupoudre d'un peu de couleur son expression et son élégance vestimentaire !

Nasser Mabrouk

Le Boss nie !

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